La Thaïlande crée un comité de 60 membres pour étudier les complexités du jeu


La Chambre des représentants de Bangkok, en Thaïlande, a créé un comité composé de 60 membres pour enquêter sur l'éventuelle ouverture de lieux de divertissement, notamment de casinos. Une grande partie de cela est le résultat de la lutte de la Thaïlande contre les jeux de hasard et les casinos illicites, ainsi que des efforts visant à renforcer l'économie nationale.
Somsak Thepsuthin, vice-Premier ministre thaïlandais, a discuté le mois dernier de la légalisation d'un plus grand nombre de sites de jeux afin d'augmenter les recettes fiscales et d'aider ceux qui en ont besoin.
Le mois dernier, les utilisateurs des réseaux sociaux ont partagé des photos du nouveau Premier ministre du pays, Srettha Thavisin, affirmant qu'il envisageait de légaliser les casinos et les jeux de hasard. Toutefois, le porte-parole du gouvernement a rejeté ces rapports comme une « fausse nouvelle », affirmant que le message trompeur utilise une photo prise lors d'un autre événement.
Le député de la liste du parti Move Forward, Rangsiman Rome, a exprimé son soutien au comité, mais a également mentionné que des mesures devraient être prises pour lutter contre toute influence néfaste. La précédente Chambre des représentants a créé un organe similaire pour enquêter sur cette question.
D'autre part, le député de liste du Parti United Thai Nation, Chatchawal Kong-udom, a souligné la perte de revenus de jeux de casino et les paris sportifs tout en soutenant le comité. Le législateur a déclaré que de nombreux joueurs se rendent dans les pays voisins pour jouer dans les casinos, ce qui entraîne une perte de revenus.
En outre, il a précisé que la création de cinq casinos à travers le pays contribuerait à créer des emplois dans le pays Thaïlande.
Le président de la Chambre, Wan Muhamad Noor Matha, a approuvé la nomination d'un comité de 60 membres chargé d'enquêter sur le lieu d'ouverture de la Chambre des représentants casinos. C'était après n'avoir entendu aucune objection aux idées présentées au cours du débat. Le comité a 90 jours pour soumettre un rapport.
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